Grimpe, gourmandises et bonne humeur : un week-end au cœur du Luberon

7 heures du matin. Rendez-vous chez les André-Boursier, et c’est par­ti pour un week-end direc­tion le sud !
À bord du van de Ted, ber­cé par une ambiance musi­cale mêlant Pla­ce­bo, U2 et Bill Deraime, et avec les voi­tures de Jacques et des Cays­sol en ren­fort, la troupe prend la route. Pas de Vol­vo 4x4 pour Cyril : son maté­riel de chef cuis­tot trouve sa place grâce aux talents de « Ted Tetris ». Tou­jours fidèle à ses valeurs, le club limite son impact environnemental.

Une fois ins­tal­lés au gîte du cam­ping de Mau­bec, niché dans le mas­sif du Lube­ron (sans accent sur le « e »), pas de temps à perdre : cap sur Oppède et la falaise de Bré­cugne, déjà explo­rée la semaine pré­cé­dente par Nadège et notre cher président.

Sur place, les pas­sion­nés de grimpe en exté­rieur s’attaquent aux 6b, 6c, et 7a, tout en qua­li­fiant les cota­tions de « com­mer­ciales ». Julien, tou­jours modeste, reste en 6c. Pour les moins expé­ri­men­tés, les ouvreurs ins­tallent les dégaines afin que tout le monde puisse grim­per en tête ou en mou­li­nette, comme à la salle. Vers 17h30, le soleil décline, signal pour pré­pa­rer la soirée.

Une soirée sous le signe de la gourmandise et de la convivialité.

Tout com­mence par un apé­ro façon « auberge espa­gnole » : cha­cun apporte de quoi man­ger et boire à satié­té. L’effervescence gagne le groupe : tout le monde s’affaire autour des ingré­dients du pou­let bas­quaise pro­mis par Cyril. Le plat régale autant que les des­serts pré­pa­rés avec soin par les membres du groupe, dont celui de Moha­med, par­ti­cu­liè­re­ment plé­bis­ci­té. La soi­rée se ter­mine rela­ti­ve­ment tôt : le site légen­daire de Buoux nous attend le len­de­main, et ce ne sera pas pour rejouer La Vie au bout des doigts.

Au cœur des falaises de Buoux.

La jour­née est intense. On s’accroche, on lutte contre la dou­leur des bidoigts, on maî­trise les dül­fer et on avale les strates. Les doigts souffrent, les frayeurs se mul­ti­plient, mais l’envie de recom­men­cer est là. Pas­cal, Ted, Éric, Nadège et Caro sont dans leur élé­ment. Dans le sec­teur « Colo­ra­do », les longues voies de 40 mètres sont un défi exal­tant. Thier­ry, fidèle à lui-même, pro­digue ses conseils avec géné­ro­si­té : « Pose tes pieds plus vite sur les gouttes d’eau, fais confiance à tes appuis ! » ou encore, plus tri­via­le­ment : « Colle-toi à la paroi ! »

Au retour, les Cays­sol et Éric nous quittent. Les corps fati­gués réclament une douche sal­va­trice et un nou­vel apé­ro. L’ambiance s’électrise sur La Gre­nade de Cla­ra Lucia­ni, tirée de la play­list de Cri­cri. Jacques et Fran­çoise délient les langues avec leur Cor­nas et leur Saint-Véran. Cri­cri anime la soi­rée avec des jeux : aimants Klus­ter, devi­nettes de Contra­rio et cartes à motifs. Men­tion spé­ciale à Andréas, impres­sion­nant au jeu Contra­rio mal­gré le fran­çais comme langue seconde, et à Thier­ry, dont les réponses mur­mu­rées témoignent d’un savant mélange de modes­tie et d’humour. L’apothéose ? Les facé­ties noc­turnes de notre jeune retrai­té, per­tur­bant l’endormissement géné­ral en ten­tant de bor­der Cyril… Mais ce qui s’est pas­sé à Mau­bec reste à Maubec.

Retour à Oppède pour une dernière journée mémorable.

La fatigue se fait sen­tir, mais les pro­grès sont indé­niables. Cyril met en valeur sa mus­cu­la­ture saillante dans une 6c soi­gneu­se­ment choi­sie pour lui par Thier­ry, infa­ti­gable. Caro repère une ligne qui évoque la Corse, tan­dis que le groupe ter­mine sur des voies 6a+ phy­siques et variées, par­faites pour valo­ri­ser les mou­ve­ments appris en salle.

Un week-end excep­tion­nel avec un club mer­veilleux. Tout le monde est beau.

Syl­vain

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