Week end dans la Drôme des collines !

















Un rendez-vous fort matinal nous permet de nous retrouver (presque !) tous à l’heure pour filer vers le Sud à la recherche d’une belle face sud ensoleillée…
Isabelle A., Isabelle M, Christelle, Sylvia, Françoise, Pascal, Mohamed, Cyril, Jacques et Paul sont emmenés par l’inégalable Thierry qui a concocté un programme qui laisse rêveur : direction le rocher des Aures, en pays de Dieulefit.
Un joli rocher en face sud et un gîte en vieilles pierres où nous allons dormir le soir à seulement 10 min à pied des voies, tous les éléments sont réunis pour passer un excellent week-end !
Le soleil est au rendez-vous, et ce sont de longues voies ensoleillées qui nous tendent les bras mais avec des cotations qui ne sont pas toujours données !
C’est sympa, il y en a pour tous les niveaux au même endroit, le groupe peut rester ensemble pour s’élancer sur le calcaire, et les pauses sont les bienvenues grâce à Cyril qui offre le café torréfié directement au pied des voies (incroyable mais vrai !)
L’ambiance est à son comble sur le rocher quand les grimpeurs de divers horizons encouragent à l’unisson les ascensions les plus méritantes « Allez J. » !!
Après une belle journée et le froid qui commence à tomber, direction le gîte pour attaquer l’apéro mais certains réussissent à s’égarer sur le retour malgré un sentier évident… Ils ont beau prétexter une aventure délibérément choisie à parcourir les sous-bois, personne n’est dupe dans le groupe, pourtant le récit brillamment théâtralisé était empreint de réalisme !
Un apéro bien mérité laisse ensuite place à des lasagnes soigneusement préparées par le chef Thierry. Il voit les choses en grand notre chef cuisinier, qui nous propose deux versions de son plat signature : la régalade ! C’est le ventre repus et les muscles zygomatiques épuisés, que chacun rejoint Morphée pour recharger ses batteries.
Le soleil se lève sur un expresso servi avec une salade de fruits frais, enfin pour les privilégiés ;-). Une nouvelle journée commence donc, pleine d’entrain et de bonne humeur pour attaquer les autres voies du rocher, le vent du nord souffle fort mais on est bien abrité et on se réchauffe vite avec la marche d’approche. Pourtant, sur cette nouvelle partie du rocher, le démarrage est un peu plus exigeant, le groupe doit œuvrer pour que chacun trouve sa voie (de chauffe). Sur ce joli calcaire, les cotations sont variées et les voies s’enchainent dans la bonne humeur, mais non sans effort !
L’heure du retour sonne, et sur le chemin qui conduit au gîte, quelques indices sont laissés aux derniers grimpeurs pour leur éviter de visiter les sous-bois…
Les couleurs d’automne illuminent le paysage vallonné et les visages de nos grimpeurs rayonnent sous le soleil couchant, au pied du gîte : cliché final !
