Notre partenaire Espace Montagne sera à la halle des sports de Anse le mercredi 24 septembre de 14h à 20h avec des chaussons enfants et adultes et du matériel d’escalade.
remise de 15 à 20 %
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01/09/2025
Rencontre avec l’ouvreuse marseillaise, pour qui chaque prise est une invitation à observer et à comprendre les dynamiques du corps, où la précision devient l’expression d’un regard affûté.
Elle se confie sur son parcours et les plus grands défis actuels en compétition internationale.
Kenza avec Mathias (entraineur au club et ouvreur également) et un autre collègue sur une compétition régionale.
Marion Bernard : Est-ce que l’ouverture est ton activité à temps plein ?
Kenza Slamti : Oui, actuellement, c’est ce qui occupe la majeure partie de mon temps : ouverture en difficulté et en bloc, en France et à l’international, en fonction des événements.
Comment as-tu découvert l’escalade ?
Je grimpe depuis mes quatre ans, ce qui m’a amenée à la compétition de haut niveau. Parallèlement, à partir de mes 12 ans, j’ai commencé à imaginer et construire des voies. Cela fait maintenant huit ans que j’exerce en tant que professionnelle. À côté de mon activité d’ouverture, j’adore grimper en extérieur, avec des pratiques très variées : Big Wall, grandes voies, bloc… tout y passe.
En quoi l’ouverture de voies reste-t-elle une grande passion pour toi ?
Depuis mes débuts, j’ai toujours aimé créer des blocs, pousser des concepts jusqu’à leur aboutissement. Ce qui me guide, c’est la recherche de précision, l’équilibre entre justesse et difficulté.
Quelles sont les étapes lorsque l’équipe d’ouverture arrive sur une compétition ?
D’abord, il s’agit d’analyser l’espace : la salle, les murs. Ensuite, un plan de travail est établi avec la personne en charge de la coordination. Puis, nous concevons les blocs et voies, en travaillant des phases de qualifications jusqu’à la finale, selon le format de la compétition. Enfin, vient l’ajustement final, avec un montage et remontage des différents passages.
Avez-vous connaissance des prises avant d’arriver sur place ? et avez-vous un droit de regard sur les prises commandées pour les finales ?
Cela dépend des compétitions et des responsables d’ouverture.
Mais, nous sommes consultés lors des commandes. L’orientation stylistique est souvent discutée pour répondre aux attentes de l’événement.
Travaillez-vous avec des plans avant l’événement ?
Nous échangeons des idées en amont pour enrichir la variété des voies, mais la création se fait sur place. L’objectif est d’offrir une diversité de styles (technique, physique, coordination, libre) permettant à chaque grimpeur de s’exprimer dans son registre de prédilection.
Pourquoi avoir testé les demi-finales en premier sur le mur d’Anse ?
Cela permettait d’appréhender un mur inconnu en travaillant sur des voies très exigeantes. L’ouverture des finales en devient plus intuitive, plus inspirée, tout en tenant compte de la structure.
Qu’est-ce qui fait la force d’une équipe d’ouverture ?
La communication, l’écoute et le dialogue. Un collectif performant repose sur la diversité des profils et une collaboration efficace.
Comment se fait la sélection des ouvreurs et ouvreuses pour les compétitions ?
Les candidatures sont soumises à la FFME. La composition des équipes est un processus collaboratif entre la fédération et l’organisation de l’événement.
Comment perçois-tu l’évolution du bloc ces dernières années ?
Le style a fortement évolué, avec une mise en avant de la coordination dynamique. Mais nous tendons vers un retour à un équilibre plus complet, favorisant la polyvalence.
Quand estimez-vous qu’un bloc est « calé » ?
C’est une question de ressenti collectif. On ajuste jusqu’à la dernière minute pour atteindre un équilibre idéal, même entre les différentes phases de la compétition.
Quelles sont tes sources d’inspiration ?
Les murs, les prises, les volumes, les vidéos, l’art, la falaise, et d’autres disciplines sportives.
Avez-vous effectué des réglages de dernière minute pour les championnats de France à Anse ?
Nous avons débriefé avec les collègues ouvreurs. Certains réglages de dernière minute ont bien fonctionné, et d’autres moins bien. Mais si l’on relance l’aide à tout moment, cela peut être bon. La réussite d’une voie, c’est 50 % les ouvreurs, 50 % les grimpeurs et ce qu’ils proposent le jour J. Cela peut être complètement différent un autre jour ou en fonction des échanges entre les athlètes.
Un exemple : dans la dalle des filles en finale, il n’y a pas eu de changement de dernière minute. Elles ont pensé que la réussite de cette voie passait par un 180°. Elles ont communiqué là-dessus, ce qui n’était pas notre vision du bloc.
As-tu une anecdote à nous raconter sur un fait marquant de cette compétition ?
Lors du tour des demi-finales hommes, Max Berthone a véritablement sorti son âme de compétiteur, et c’était fou. Nous l’avons vu exprimer tout son potentiel, ce qui l’a amené en finale. En finale, cela s’est joué à une question de réussite sur le bloc noir, et ce à quelques secondes près. C’était vraiment cool à voir.
Quelles sont les qualités essentielles pour être un ou une bonne ouvreuse ?
Elles sont très variées, mais si je devais en résumer, j’en donnerais quatre. Savoir se remettre en question, faire preuve de créativité, être à l’écoute et s’adapter en permanence. L’empathie envers les grimpeurs est aussi primordiale pour proposer des voies qui tiennent compte des morphologies et styles de chacun.
Notre objectif à nous, c’est d’avoir un classement sportif. Oui, il doit être esthétique et visuel pour le public, comme sur la voie rouge, c’est top. Mais le show reste un bonus. Notre objectif principal, c’est d’arriver à avoir un classement et à départager les athlètes. Et avec le niveau actuel très dense, cela nous oblige à opérer avec une précision de plus en plus grande.
Un grand Merci Kenza, à très bientôt sur le circuit !
Interview réalisée en mars 2025 avant les dernières normes IFSC.
Une bande de 7 jeunes bien sympathiques est partie en stage dans les Vercors. En camping au pied des magnifiques falaises de Presles, ils ont reconnecté avec la nature et ont apprécié la beauté des paysages.
Au programme, escalade en couenne, découverte de la grande voie et canyoning. Les marches d’approche/randonnée avec les cordes les ont un peu fatigués, mais au pied des voies ils se sont remotivés pour grimper. Il a fallu parfois batailler pour clipper la dégaine du relais. Mais c’est dans la grande voie et en canyoning que les sensations ont été les plus fortes. La descente en rappel laissera des souvenirs. Quant à la voie… On se rappellera de la cheville de Solenn, du relais sauvage de Malik, de la chaussure perdue de Gusto, de nœuds dans les cordes, et d’un délicieux pique-nique du midi.
Les sauts, toboggans et cascades seront aussi dans nos mémoires, ainsi que le prénom de Pierre répété dans le canyon.
Quant à la vie au camping, on gardera pour nous les herbes, les slams, les chants dans les sanitaires, le spectacle, les poupées dans les arbres et le topo « posé dans l’herbe comme un asticot »…
Un remerciement particulier à Thierry, encadrant bénévole cette semaine qui est venu transmettre sa passion et ses valeurs. Et merci aux jeunes pour leur état d’esprit positif et solidaire.
La salle sera ouverte aux horaires suivants cette semaine :
Marius Palfroy (AL-Anse) et Ethan Kapota (Vertige) sont sélectionnés en équipe de France pour la coupe d’Europe jeunes de vitesse à Laval le 25 octobre 2025.
Nos deux athlètes du groupe vitesse sont récompensés de leur implication dans la vitesse : un grand bravo à eux !
Les cours enfant encadrés se termineront la semaine du 20 juin. Après cette date, nous passerons en mode « vacances » avec des créneaux autonomes et des créneaux famille ouverts par les bénévoles.
Planning à suivre !
Belle fin de saison à tous et à toutes
À 21 ans, Thomas Le Rolland figure parmi les 30 meilleurs français en escalade de bloc et de difficulté en 2025. Il conjugue escalade de haut niveau, études en STAPS et son rôle de coach du groupe Compétition Performance au club AL Anse qui l’a vu grandir.
Entre quête de performance et goût du partage, nous avons rencontré le grimpeur du club AL ANSE qui nous raconte son parcours, ses défis et sa vision du sport.
© Crédits photo : Franlero
Marion Bernard : 13 ans que tu grimpes, quel a été le déclic ?!
Thomas le Rolland : J’ai d’abord essayé plusieurs sports : judo, rugby, et j’aurais même tenté le football !
La révélation s’est produite quand je grimpais chez moi, dans le couloir, entre deux murs.
C’est ainsi que ma passion pour l’escalade a débuté et que mes parents m’ont inscrit à AL Anse. J’ai commencé avec mon ami Léo Cachat et cette amitié a renforcé mon attachement au sport. J’ai ensuite commencé la compétition à 8 ans et j’ai réalisé mes premières compétitions nationales en catégorie U16 (minimes).
Comment es-tu passé de compétiteur à coach ?
À 14 ans, j’ai commencé à aider le coach des jeunes compétiteurs. J’ai adoré le partage d’expérience et de les voir évoluer chacun dans leur pratique. Depuis le début de cette saison, dans le cadre de mon stage STAPS, je suis désormais coach en compétition performance avec certains jeunes que je retrouve et on expérimente de nouveaux entraînements.
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ce rôle d’entraîneur ?
La psychologie me fascine autant que la préparation physique.
Savoir motiver les athlètes et les guider dans leur quête d’objectifs, c’est ce qui fait la différence. J’ai appris à optimiser les entraînements en comprenant le fonctionnement de chacun. Une phrase, et une seule peut suffire pour rebooster un athlète !
Selon toi, qu’est-ce qui fait un bon coach ?
Un coach doit gérer la pression, aider les athlètes à mettre le jugement des autres de côté, et développer leur estime de soi. L’objectif est de créer une émulation plutôt qu’une compétition toxique. Être rigoureux, mais jamais strict au point d’étouffer la passion.
La réussite revient toujours au grimpeur.
Si tu avais un conseil à donner pour mieux gérer l’aspect mental en compétition, lequel serait-il ?
Il faut toujours réfléchir avant d’agir, et s’assurer d’être meilleur que soi avant de chercher à être meilleur que les autres. Je mesure chacune de mes paroles : elles peuvent déclencher ou freiner une performance.
Tu mènes de front des études en STAPS et une carrière de sportif de haut niveau. Comment trouves-tu ton équilibre ?
J’ai choisi STAPS pour concilier études et entraînement. Grâce à mon statut d’athlète de haut niveau, j’ai un parcours aménagé mais je ne me suis jamais autorisé à manquer un cours pour éviter d’accumuler du travail le soir. Mais la charge nerveuse est intense, surtout en période de compétitions.
Si tu devais retenir un moment marquant dans ta carrière, lequel serait-il ?
Ce n’est pas un podium, mais une sensation. Lors d’une Coupe de France de difficulté à Marseille, j’ai vécu un moment de liberté totale dans la voie où j’entendais chaque détail autour de moi avec une vision extra lucide de ce que j’accomplissais, je ne me suis jamais senti aussi léger ! Ces instants que certains spécialistes appellent le flow effacent tous les doutes et les difficultés des entraînements.
Que dirais-tu à un jeune qui débute et veut progresser en escalade ?
Ne jamais se comparer aux autres. Se concentrer sur sa progression et ne jamais avoir peur de se lancer. Les moments de dépassement personnel sont souvent les plus marquants.
Quels sont les grands défis que tu te fixes pour l’avenir ?
Mon rêve est d’intégrer l’équipe de France senior et réaliser mon rêve d’enfance : participer aux Jeux Olympiques !
Voici pour le moment le planning d’ouverture pendant les vacances d’hiver :
Les créneaux sont susceptibles d’évoluer, retrouvez le planning à jour ici.
Anse, 9h du mat j’ai des frissons, la brume me hante, je monte le son… de la radio de notre magnifique minibus qui nous convoie vers le Bugey. Optimisme mesuré sur notre capacité à grimper sans perdre 3 doigts gelés.
Au détour des lacets du Rhône, c’est la bonne surprise : la brume se lève, sa majesté le soleil vient nous réchauffer et une super belle journée de grimpe commence.
Après un striptease de Jacques, une formation accélérée au nettoyage des chaussons de Ted, nos 7 vaillants grimpeurs ansois s’attaquent aux belles envolées de 30m, en tête, en moulinette, du 5b au 6c ! De belles prestations pour tout le groupe, qui rentre fatigué mais content !!!
Prochaine sortie le dernier WE de janvier : le soleil est déjà commandé. Programmez vos agendas !
Les installations municipales (Halle des sports et salle Marie Marvingt) seront fermées la semaine du lundi 23 décembre.
Rendez-vous la semaine d’après avec un planning d’ouverture en fonction des disponibilités des encadrants.
Le club AL-Escalade vous souhaite de bonnes fêtes en attendant !