« Des ‘Caresses du ciel’ à ‘Génération culbute’ : escalade en Bugey le 22 février

Sur le calen­drier des sor­ties 12 grimpeurs(ses) ont écrit leur nom sur la feuille à l’entrée de la
Halle pour la jour­née du 22 février 2025.
À 8 heures pré­cises, Andréas ins­talle la troupe dans le splen­dide mini­bus de la Région. Thierry se pose en copi­lote ges­tion­naire du badge de télé­péage dont il semble décou­vrir le fonc­tion­ne­ment. Le mini­bus met un point d’honneur à ne pas se lais­ser dis­tan­cer par l’autre
voi­ture pilo­tée avec brio par Stacy. Le convoi prend le che­min du Bugey par la val­lée de l’Albarine en direc­tion de la falaise d’Essieu-Contrevoz.

Après avoir mar­qué notre ter­ri­toire, nous arri­vons très vite au pieds des voies. Thierry
pré­vient : « modé­rez vos ambi­tions au départ, en exté­rieur, vous n’êtes pas chez vous
comme en salle, lais­sez vous le temps de la décou­verte ». Les voies en 5 sont dis­sé­mi­nées
au milieu de sec­teurs plus difficiles.

Les cor­dées se forment natu­rel­le­ment, une cor­dée de fille et cinq cor­dées de gar­çons, les
équi­libres de poids sont res­pec­tés. On monte les cordes sous le contrôle de Thierry et d’Andréas, cer­tains révisent les manie­ments des cordes quand on arrive au relai.

On com­mence par des 5C qui nous mettent rapi­de­ment dans le bain. Génération culbute
donne du fil à retordre à ceux qui s’y colle même en mou­li­nette. D’autres 5c ou 6a res­tent
plus acces­sibles dans le cadre d’une cota­tion « peu com­mer­ciales »
Thierry est ten­té par les caresses du ciel 7a+, il est dans le dur mais il est vrai qu’il pose
des tuiles toute la jour­née, mal­gré son éner­gie débor­dante il n’en reste pas moins humain.
Stacy enchaîne une 6c avec sou­plesse, sens du rythme et du pla­ce­ment. Tout semble facile,
Clarisse s’y frotte et nous montre que cette voie N’Gorongoro est bien un 6c.


Vers 16h30, quelques gouttes de pluie nous indiquent que la fenêtre de beau temps qui a
per­mis notre esca­pade se ter­mine. On aura tous bien pro­fi­té de cette jour­née quel que soit
notre niveau.

Au retour sous la pluie, on fait ouvrir un bar-restaurant à Saint-Rambert en Bugey pour boire
le verre de l’amitié, 2 cocas light et 10 pres­sions ambrées n’étanchent pas notre soif de
goû­ter à nou­veau aux sor­ties orga­ni­sées par ce club merveilleux.