PORTRAIT // Eric Pithon, chaque cordée raconte une histoire.

19/08/2025

Rencontre avec un grim­peur pour qui chaque corde est une his­toire de confiance et de partage.


Marion Bernard : Eric, tu es arri­vé au club en 2002. Qu’est-ce qui t’a atti­ré à Anse ?

Eric Pithon :
Originaire de la région, j’ai rejoint le club à une époque où il avait déjà le vent en poupe. L’ambiance, l’énergie des membres, tout cela m’a tout de suite plu. L’escalade a tou­jours été une par­tie impor­tante de ma vie, et m’investir dans le club était une évidence.

Comment as-tu décou­vert l’escalade ?

J’ai com­men­cé à grim­per vers 10 ou 12 ans avec mes parents, qui étaient pas­sion­nés de mon­tagne. C’était une acti­vi­té fami­liale : avec mes frères et sœurs, on par­tait sou­vent explo­rer les som­mets. Ces moments m’ont don­né le goût de l’effort, de l’engagement, mais aus­si du plai­sir simple qu’offre la montagne.

On parle sou­vent de ton binôme avec Caroline Perret. Que repré­sente l’escalade pour vous ?

Avec Caroline, on par­tage une vraie com­pli­ci­té en falaise. Quand on grimpe ensemble, c’est bien plus qu’un simple sport : c’est un voyage ver­ti­cal, une acti­vi­té médi­ta­tive, spor­tive et convi­viale à la fois. On choi­sit tou­jours de jolis endroits, parce que l’escalade, c’est aus­si une his­toire de copains, de moments par­ta­gés en pleine nature.

La corde, pour moi, c’est un sym­bole puis­sant. C’est un lien d’amitié, de confiance et d’engagement. Il y a une concen­tra­tion abso­lue quand on est en cor­dée. C’est à la fois intel­lec­tuel – cher­cher la meilleure voie sur le topo, ana­ly­ser les condi­tions – et phy­sique, avec la per­for­mance spor­tive qui l’accompagne.

Quel est ton meilleur sou­ve­nir en falaise ?

Difficile d’en choi­sir un seul, mais je dirais que chaque sor­tie en grandes voies avec Caroline reste gra­vée en mémoire. Ces moments où tout s’aligne – l’effort, les pay­sages, l’amitié – sont vrai­ment uniques.

Un livre ou un auteur qui t’a par­ti­cu­liè­re­ment marqué ?

La tri­lo­gie mon­tagne de Frison-Roche m’a beau­coup mar­qué. Ces récits cap­turent par­fai­te­ment l’essence de la mon­tagne : sa beau­té, sa dure­té, et les leçons qu’elle nous enseigne.

Un der­nier mot pour les membres du club ?

J’espère que cha­cun pour­ra, à tra­vers l’escalade, trou­ver ce que j’y trouve depuis des années : une dis­ci­pline com­plète, qui mélange enga­ge­ment, ami­tié et dépas­se­ment de soi. Et sur­tout, que les liens qui se tissent en cor­dée conti­nuent de faire gran­dir notre communauté.

Merci Eric ! Et à très vite ! 

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