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PORTRAIT // Eric Pithon, chaque cordée raconte une histoire.

19/08/2025

Rencontre avec un grim­peur pour qui chaque corde est une his­toire de confiance et de partage.


Marion Bernard : Eric, tu es arri­vé au club en 2002. Qu’est-ce qui t’a atti­ré à Anse ?

Eric Pithon :
Originaire de la région, j’ai rejoint le club à une époque où il avait déjà le vent en poupe. L’ambiance, l’énergie des membres, tout cela m’a tout de suite plu. L’escalade a tou­jours été une par­tie impor­tante de ma vie, et m’investir dans le club était une évidence.

Comment as-tu décou­vert l’escalade ?

J’ai com­men­cé à grim­per vers 10 ou 12 ans avec mes parents, qui étaient pas­sion­nés de mon­tagne. C’était une acti­vi­té fami­liale : avec mes frères et sœurs, on par­tait sou­vent explo­rer les som­mets. Ces moments m’ont don­né le goût de l’effort, de l’engagement, mais aus­si du plai­sir simple qu’offre la montagne.

On parle sou­vent de ton binôme avec Caroline Perret. Que repré­sente l’escalade pour vous ?

Avec Caroline, on par­tage une vraie com­pli­ci­té en falaise. Quand on grimpe ensemble, c’est bien plus qu’un simple sport : c’est un voyage ver­ti­cal, une acti­vi­té médi­ta­tive, spor­tive et convi­viale à la fois. On choi­sit tou­jours de jolis endroits, parce que l’escalade, c’est aus­si une his­toire de copains, de moments par­ta­gés en pleine nature.

La corde, pour moi, c’est un sym­bole puis­sant. C’est un lien d’amitié, de confiance et d’engagement. Il y a une concen­tra­tion abso­lue quand on est en cor­dée. C’est à la fois intel­lec­tuel – cher­cher la meilleure voie sur le topo, ana­ly­ser les condi­tions – et phy­sique, avec la per­for­mance spor­tive qui l’accompagne.

Quel est ton meilleur sou­ve­nir en falaise ?

Difficile d’en choi­sir un seul, mais je dirais que chaque sor­tie en grandes voies avec Caroline reste gra­vée en mémoire. Ces moments où tout s’aligne – l’effort, les pay­sages, l’amitié – sont vrai­ment uniques.

Un livre ou un auteur qui t’a par­ti­cu­liè­re­ment marqué ?

La tri­lo­gie mon­tagne de Frison-Roche m’a beau­coup mar­qué. Ces récits cap­turent par­fai­te­ment l’essence de la mon­tagne : sa beau­té, sa dure­té, et les leçons qu’elle nous enseigne.

Un der­nier mot pour les membres du club ?

J’espère que cha­cun pour­ra, à tra­vers l’escalade, trou­ver ce que j’y trouve depuis des années : une dis­ci­pline com­plète, qui mélange enga­ge­ment, ami­tié et dépas­se­ment de soi. Et sur­tout, que les liens qui se tissent en cor­dée conti­nuent de faire gran­dir notre communauté.

Merci Eric ! Et à très vite ! 

PORTRAIT // Caroline Perret, une passion au service des sorties en falaise.

Depuis son arri­vée au club en 2004, Caroline Perret a joué un rôle cen­tral dans l’organisation et la dyna­mi­sa­tion des acti­vi­tés en exté­rieur. Ancienne pré­si­dente pen­dant 10 ans, elle conti­nue aujourd’hui d’accompagner le club en tant que réfé­rente de la com­mis­sion sor­ties.

Rencontre avec une pas­sion­née pour qui rien ne vaut l’escalade en milieu naturel. 

Marion Bernard : Caroline, peux-tu nous expli­quer en quoi consiste ton rôle de réfé­rente com­mis­sion sor­ties ?

Caroline Perret : Mon rôle est d’organiser et de pla­ni­fier les sor­ties du club tout au long de l’année. L’objectif est de per­mettre à chaque membre, quel que soit son niveau – débu­tant ou confir­mé, adulte ou enfant – de décou­vrir ou redé­cou­vrir les joies de l’escalade en falaise. Je tra­vaille sur un calen­drier annuel avec une sor­tie par mois, que ce soit en jour­née ou sur un week-end, et tou­jours avec nos SNE (Animateurs en Structures Naturelles d’Escalade), qui encadrent les sorties.

Ces sor­ties semblent avoir une impor­tance par­ti­cu­lière pour toi. Pourquoi ?

Rien ne vaut une sor­tie en falaise. Ce qui se passe humai­ne­ment en milieu natu­rel, sur une paroi, n’a pas son égal. C’est dans ces moments-là que la magie opère : les grim­peurs se découvrent sous un autre jour, les liens se créent, et l’on revient tou­jours avec des sou­ve­nirs uniques. L’escalade en falaise, c’est une expé­rience à la fois spor­tive et humaine, qui dépasse lar­ge­ment ce qu’on peut vivre en salle.

Comment as-tu décou­vert l’escalade ?

Par hasard, vers mes 20 ans. Ce sport s’est rapi­de­ment impo­sé comme une évi­dence pour moi. La liber­té qu’on res­sent en falaise, l’effort phy­sique com­bi­né à la concen­tra­tion men­tale, et ce contact avec la nature : tout cela m’a tout de suite conquise.

Quels sont tes meilleurs sou­ve­nirs en falaise avec le club ?

Il y en a tel­le­ment ! Mais les sor­ties avec les enfants me marquent par­ti­cu­liè­re­ment. Les voir pro­gres­ser, s’émerveiller face à la paroi, et dépas­ser leurs peurs, c’est tou­jours un moment fort. Chaque année, nous orga­ni­sons au moins une grande sor­tie avec les ani­ma­teurs pour les jeunes, et c’est à chaque fois une aven­ture inoubliable.

As-tu des sources d’inspiration dans le monde de l’escalade ?

Certains livres ou man­gas sur l’alpinisme et l’escalade m’ont pro­fon­dé­ment mar­quée. Le Sommet des Dieux ou Vertical en man­ga, ou encore La Mort Suspendue de Joe Simpson, pour ne citer qu’eux. Ils rap­pellent à quel point l’escalade est un sport exi­geant, mais aus­si pro­fon­dé­ment humain.

Un der­nier mot ?

Je suis fière de faire par­tie de ce club depuis 20 ans et de contri­buer à trans­mettre ma pas­sion pour les sor­ties en falaise. J’espère conti­nuer à ins­pi­rer de nom­breux membres à décou­vrir ce que l’escalade a de meilleur à offrir, loin des murs, là où la roche nous connecte à l’essentiel.

Merci infi­ni­ment Caroline ✌🏻✌🏻✌🏻 A très vite ! 

AL Anse Escalade fete sa 500è adhérente

Portrait // Lisa la 500è licenciée du club AL Anse

Arrivée en cours d’année au club, Lisa, 24 ans, étu­diante en méde­cine et pas­sion­née d’escalade, a eu la sur­prise d’être mise à l’honneur comme 500ᵉ adhé­rente. Avec beau­coup de géné­ro­si­té, elle a accep­té de nous par­ler de son par­cours et de son expé­rience au sein du club. Ce por­trait, comme les autres de cette série, est une belle oppor­tu­ni­té de mieux se connaître entre membres, au-delà des cré­neaux ou des pra­tiques de chacun. 

Marion Bernard : Comment es-tu arri­vée au club d’es­ca­lade d’Anse ?
Lisa
 : Je cher­chais un club avec des horaires adap­tés à mon emploi du temps, et ici, il y a pas mal de cré­neaux en soi­rée, ce qui me convient par­fai­te­ment. Et la coti­sa­tion était inté­res­sante, moi qui ne reste que 6 mois pour mes études de méde­cine dans le secteur ! 

Qu’est-ce qui te plaît le plus ici ?
La hau­teur des murs de la Halle des Sports est incroyable ! La salle est grande, avec des murs allant jus­qu’à 16 mètres de haut, c’est une pre­mière pour moi. Avant de venir ici, je n’a­vais jamais grim­pé sur des murs aus­si hauts. Les pre­mières séances ont été dures pour les bras et m’ont pous­sé à tra­vailler l’endurance !

Ce que j’ap­pré­cie aus­si, c’est la diver­si­té des voies. Il y en a pour tous les niveaux et tous les styles. Personnellement, je suis plus atti­rée par la dif­fi­cul­té que par le bloc.
J’essaie de venir deux fois par semaine et je cherche un binôme avec qui grim­per régu­liè­re­ment. C’est aus­si une belle occa­sion de ren­con­trer de nou­velles personnes. 

Depuis com­bien de temps pratiques-tu l’es­ca­lade ?
J’ai com­men­cé il y a neuf ans au lycée en Cote d’Or (ma région d’o­ri­gine), grâce à l’AS esca­lade. À l’époque, c’était sur­tout pour évi­ter de me retrou­ver seule car tous mes copains étaient grim­peurs ! (Rires)

Qu’est-ce qui te plaît par­ti­cu­liè­re­ment dans ce sport ?
J’aime le fait qu’on puisse prendre son temps. Contrairement aux sports de bal­lon, l’escalade laisse le temps de réflé­chir aux mou­ve­ments, de pla­ni­fier ses actions. Il y a aus­si une belle dimen­sion de par­tage : on échange des conseils entre grim­peurs, on s’encourage. On n’est jamais vrai­ment seul, et ça, c’est un vrai plus pour moi.

Quand tu n’es pas en train de grim­per, que fais-tu ?
À côté de l’escalade, j’adore la lec­ture, sur­tout la science-fiction, les romans his­to­riques ou poli­ciers. J’aime aus­si les acti­vi­tés manuelles comme le cro­chet, la cou­ture et la bro­de­rie, sans oublier la cui­sine asia­tique, un de mes petits plaisirs.

Et côté sor­ties, tu as des pro­jets ?
Oui, j’ai­me­rais par­ti­ci­per à une sor­tie avant fin avril si mon plan­ning le per­met. J’ai hâte !

Un der­nier mot pour les autres grim­peurs ?
N’hésitez pas à venir échan­ger avec moi, sur­tout si vous cher­chez un binôme. L’escalade, c’est encore mieux quand on la partage ! 

Merci Lisa et à très bientôt ! 

PORTRAIT // Thomas le Rolland.

Le plus dur, c’est de se dépasser sans se perdre…

Entre quête de per­for­mance et goût du par­tage, nous avons ren­con­tré le grim­peur du club AL ANSE qui nous raconte son par­cours, ses défis et sa vision du sport. 

© Crédits pho­to : Franlero 

Marion Bernard : 13 ans que tu grimpes, quel a été le déclic ?!

Thomas le Rolland : J’ai d’abord essayé plu­sieurs sports : judo, rug­by, et j’au­rais même ten­té le football ! 

La révé­la­tion s’est pro­duite quand je grim­pais chez moi, dans le cou­loir, entre deux murs. 

C’est ain­si que ma pas­sion pour l’escalade a débu­té et que mes parents m’ont ins­crit à AL Anse. J’ai com­men­cé avec mon ami Léo Cachat et cette ami­tié a ren­for­cé mon atta­che­ment au sport. J’ai ensuite com­men­cé la com­pé­ti­tion à 8 ans et j’ai réa­li­sé mes pre­mières com­pé­ti­tions natio­nales en caté­go­rie U16 (minimes).

Comment es-tu pas­sé de com­pé­ti­teur à coach ?

À 14 ans, j’ai com­men­cé à aider le coach des jeunes com­pé­ti­teurs. J’ai ado­ré le par­tage d’expérience et de les voir évo­luer cha­cun dans leur pra­tique. Depuis le début de cette sai­son, dans le cadre de mon stage STAPS, je suis désor­mais coach en com­pé­ti­tion per­for­mance avec cer­tains jeunes que je retrouve et on expé­ri­mente de nou­veaux entraînements. 

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ce rôle d’entraîneur ?

Savoir moti­ver les ath­lètes et les gui­der dans leur quête d’objectifs, c’est ce qui fait la dif­fé­rence. J’ai appris à opti­mi­ser les entraî­ne­ments en com­pre­nant le fonc­tion­ne­ment de cha­cun. Une phrase, et une seule peut suf­fire pour reboos­ter un athlète ! 

Selon toi, qu’est-ce qui fait un bon coach ?

Un coach doit gérer la pres­sion, aider les ath­lètes à mettre le juge­ment des autres de côté, et déve­lop­per leur estime de soi. L’objectif est de créer une ému­la­tion plu­tôt qu’une com­pé­ti­tion toxique. Être rigou­reux, mais jamais strict au point d’étouffer la passion. 

La réus­site revient tou­jours au grimpeur. 

Si tu avais un conseil à don­ner pour mieux gérer l’aspect men­tal en com­pé­ti­tion, lequel serait-il ?

Il faut tou­jours réflé­chir avant d’agir, et s’assurer d’être meilleur que soi avant de cher­cher à être meilleur que les autres. Je mesure cha­cune de mes paroles : elles peuvent déclen­cher ou frei­ner une performance.

Tu mènes de front des études en STAPS et une car­rière de spor­tif de haut niveau. Comment trouves-tu ton équilibre ?

J’ai choi­si STAPS pour conci­lier études et entraî­ne­ment. Grâce à mon sta­tut d’athlète de haut niveau, j’ai un par­cours amé­na­gé mais je ne me suis jamais auto­ri­sé à man­quer un cours pour évi­ter d’accumuler du tra­vail le soir. Mais la charge ner­veuse est intense, sur­tout en période de compétitions.

Si tu devais rete­nir un moment mar­quant dans ta car­rière, lequel serait-il ?

Ce n’est pas un podium, mais une sen­sa­tion. Lors d’une Coupe de France de dif­fi­cul­té à Marseille, j’ai vécu un moment de liber­té totale dans la voie où j’en­ten­dais chaque détail autour de moi avec une vision extra lucide de ce que j’ac­com­plis­sais, je ne me suis jamais sen­ti aus­si léger ! Ces ins­tants que cer­tains spé­cia­listes appellent le flow effacent tous les doutes et les dif­fi­cul­tés des entraînements.

Que dirais-tu à un jeune qui débute et veut pro­gres­ser en escalade ?

Quels sont les grands défis que tu te fixes pour l’avenir ?

Mon rêve est d’in­té­grer l’équipe de France senior et réa­li­ser mon rêve d’enfance : par­ti­ci­per aux Jeux Olympiques ! 

Merci Thomas, et force à toi dans cette voie ! A bientôt sur les murs de Anse !

Compétitions régionales de vitesse – Voiron

25/01/2025

C’était une coupe régio­nale pour les U12-U14 (qui compte dans le clas­se­ment géné­ral de la coupe), avec une épreuve par équipe supplémentaire. 

Et c’é­tait le cham­pion­nat régio­nal pour les U16 et +, pour dési­gner le/la cham­pionne de vitesse AURA dans chaque catégorie.

Et ce fut mémo­rable aus­si bien en com­pé­ti­tion indi­vi­duelle qu’en équipe de quatre, explo­sant cha­cun leur record personnel !

Pour l’é­preuve par équipe U12 et U14, la pre­mière place s’est jouée à 2 dixièmes de seconde ET à un « run joker » :

Lors du pre­mier tour, l’équipe Anstige 2, en dif­fi­cul­té pour se qua­li­fier, joue son joker en uti­li­sant son run bonus. Mathilde, leur atout, amé­liore son temps, offrant in extre­mis la qua­li­fi­ca­tion à son équipe.

Le deuxième tour voit l’équipe Vertanse 1, alors 2e du clas­se­ment, prendre un pari ris­qué : Violette s’é­lance pour son run bonus. Pari réus­si : son chro­no excep­tion­nel pro­pulse son équipe en tête. Mais l’équipe rivale ne s’avoue pas vain­cue et répond avec un run déci­sif. Après un final à cou­per le souffle, Vertanse 1 conserve la pre­mière place… pour seule­ment deux dixièmes de seconde !

De son côté, Anstige 2 réa­lise une belle remon­tée en pas­sant de la 4e à la 3e place, confir­mant la déter­mi­na­tion et la cohé­sion qui ont mar­qué toute la compétition.

Dans l’at­tente des résul­tats en équipes, voi­ci les résul­tats en individuel : 

Résultats coupe U12 U14

U12 FClassementMeilleur temps
HAZET Jeanne4e7,271
LANCON Coline6e8,999
MAFFAIT Alix14e12,628
DEJOUX Érine15e14,364
U12 H
FERNANDES Léo6e8,760
PICHOT Lucas10e11,975
U14 F
GAUTREAU Violette3e5,605
KARGUL Albane8e7,105
CAYSSOL Lise14e9,974
U14 H
KOUBBI Augustin14e8,423

Résultats Championnat U16 et +

U16 H
ROBERT Yoan5è
FLORENT Charly7è
U18 F
DEJOUX Manon3è
TERMELET Liséa4è
U18 H
PALFROY Marius2è
SERIN Célestin7è
CALLET Adam8è
U20 F
COURT DELORME Anais2è
U20 H
MAILLET Julien5è
Senior F
COURT DELORME Anais3è
Senior H
PALFROY Marius4è
GAUTREAU Guillaume6è
Vétéran H
GAUTREAU Guillaume1er

qui ont redou­blé d’ef­forts ces der­nières semaines per­met­tant aux jeunes d’être à la hau­teur de l’é­vé­ne­ment et de prendre un tel plai­sir entre eux. Chaque geste a comp­té pour rendre nos com­pé­ti­teurs dis­po­nibles et opti­mistes sur leurs per­for­mances ! Merci éga­le­ment aux juges, aux béné­voles ayant assu­ré l’in­ten­dance. #team­work

Dans leurs che­veux ou accro­chés à leurs bau­driers, un ruban bleu brillait fiè­re­ment, pour rendre hom­mage à leur entraî­neur, Claude Chemelle, qui nous a quit­tés ce same­di 4 jan­vier 2025. 

Claude qui était pour eux « une source d’énergie et de bonne humeur inépui­sable ». Toujours prêt à encou­ra­ger, et à trans­mettre l’essentiel : se dépas­ser, avec plaisir ! 

Que ce soit sur les murs d’escalade ou dans la vie, il a semé en eux de puis­santes graines de confiance, de joie et d’envie de pro­gres­ser, sans se prendre au sérieux. « Car la plus forte d’entre nous, c’est… la mon­tagne, leur avait-il confié récem­ment ». Il laisse der­rière lui bien plus qu’une méthode d’entraînement : une phi­lo­so­phie qui conti­nue­ra de vibrer à chaque ascension ! 

Nous vous invi­tons à lire ou relire notre der­nier article co-écrit avec lui en décembre der­nier sur l’a­vant der­nier Championnat de Vitesse à Anse où l’éner­gie de nos jeunes avait éga­le­ment été décu­plée en compétition.

PORTRAIT : Léo Cachat dans les coulisses des Jeux Olympiques.

29/01/2025

Léo fait par­tie de la Section Competition Performance, Catégorie Senior. Il est étu­diant en Commerce Sportif et a eu la chance d’être sélec­tion­né par­mi l’en­semble des béné­voles lors des JO de Paris. 

Léo Cachat : Dès que l’annonce des JO en France a été faite, j’ai déci­dé de ten­ter ma chance en pos­tu­lant comme béné­vole. Le pro­ces­sus de sélec­tion était com­pé­ti­tif avec de nom­breux tuto­riels en ligne à vali­der. Après plu­sieurs mois de pré­pa­ra­tion en ligne et un week-end de test au Bourget, j’ai su que j’é­tais sélec­tion­né pour inté­grer l’équipe des bénévoles ! 

Mon rôle prin­ci­pal était de gérer l’i­so­le­ment des ath­lètes, un aspect cru­cial du pro­to­cole, là où de nom­breux para­mètres se jouent pour leur concen­tra­tion et leur pré­pa­ra­tion avant les épreuves. 
Cela m’a per­mis d’être très proche de l’action, tout en res­tant dis­cret et en obser­vant les détails en cou­lisses : les échanges entre coachs et ath­lètes, les rou­tines d’échauffement, les gestes tech­niques répé­tés avec précision… 

Ce qui m’a frap­pé, c’est l’intensité de ce qui se passe dans les coulisses. 

Derrière le mur des épreuves, tout est ampli­fié : la concen­tra­tion, la frus­tra­tion, la joie…
On voit cer­tains ath­lètes se pré­pa­rer dans un silence total et d’autres dans une éner­gie tonique, mais tou­jours concen­trés, ten­tant de res­ter confiants avant l’effort.
C’est dans ces moments-là que l’on per­çoit l’énergie de chaque ath­lète : la res­pi­ra­tion, les regards échan­gés avec leur coach, l’engagement total dans l’instant. 
C’est là que tout se construit avant de mon­ter sur scène.

Je suis inter­ve­nu sur les demi-finales femmes et la finale hommes et donc eu la chance de suivre de près des grim­peuses comme Janja Garnbret et Oriane Bertone, et aus­si les per­for­mances incroyables d’Adam Ondra et Toby Roberts.
Ce sont des moments où la pres­sion monte à chaque ins­tant.
Le silence avant l’effort, l’at­tente, la ges­tion du stress, c’est ce qui rend l’expérience encore plus intense.

Il y a une grande diver­si­té dans les rela­tions entre coachs et ath­lètes. Certains échangent beau­coup, d’autres pré­fèrent se concen­trer dans leur bulle. C’est fas­ci­nant de voir com­ment chaque dyna­mique influe sur leur per­for­mance au final.
Ces échanges m’ont beau­coup appris, et cela m’a aus­si per­mis d’identifier des tech­niques d’échauffement ou des méthodes pour res­ter concen­tré, que je pour­rai appli­quer dans ma propre pratique.

Au-delà de l’émotion, c’est l’organisation même de cet évé­ne­ment qui m’a beau­coup appris. Voir un tel évé­ne­ment prendre forme, com­prendre les cou­lisses de la logis­tique, c’est un appren­tis­sage pré­cieux pour ma future car­rière dans l’événementiel sportif. 


C’est la semaine sui­vante que tu te rends vrai­ment compte de l’ampleur de ce que tu viens de vivre. Cette expé­rience est une vraie chance qui n’arrive qu’une fois dans la vie.

Je me pré­pare à par­ti­ci­per à la Coupe de France Senior en février, à Anse. Voir une com­pé­ti­tion natio­nale à domi­cile après l’intensité des JO, c’est un pri­vi­lège. 
Et je vais pro­ba­ble­ment m’impliquer dans l’organisation, pour mettre en pra­tique tout ce que j’ai appris. C’est l’occasion de contri­buer à l’événement et ma contri­bu­tion au club.

Ils me sou­tiennent depuis 13 ans tout au long de mon par­cours, mes vic­toires, mes dif­fi­cul­tés. Cette expé­rience des Jeux vient ajou­ter une ligne en or à mon CV et à ma pra­tique, que je vais essayer de par­ta­ger au mieux avec tous mes coéqui­piers en sec­tion com­pète perf. 

Merci Léo du par­tage ! et mer­ci Guillaume Gautreau pour l’i­dée originale ! 

Toutes les infor­ma­tions sont dis­po­nibles sur le site de la com­pé­ti­tion : https://​cham​pion​nat​-france​-bloc​-2025​.al​-esca​lade​.fr/

Un tuto bille­te­rie est dis­po­nible ci-dessous pour vous gui­der à chaque étape. 

Au plai­sir !

Demi-finales du Championnat de France SUD – Bloc – Chamonix

18 jan­vier 2025 

Ces com­pé­ti­tions, orga­ni­sées simul­ta­né­ment dans le nord (Montmartin-sur-Mer) et le sud du pays (Chamonix), ont per­mis de déter­mi­ner les grim­peurs qua­li­fiés pour le pres­ti­gieux Championnat de France. 

Avant de pou­voir rêver d’un titre natio­nal, les grim­peurs fran­çais doivent fran­chir des étapes qua­li­fi­ca­tives : d’abord des cham­pion­nats dépar­te­men­taux, puis des cham­pion­nats régio­naux, qui per­mettent de se qua­li­fier aux demi-finales du Championnat de France.

L’objectif : faire par­tie des meilleurs pour décro­cher un ticket pour les finales du Championnat de France de bloc, qui se tien­dra à Sartilly les 1 et 2 février pour les jeunes et à Anse les 8 et 9 février pour les seniors.

U16 FEMMES
KOUBBI Océane47è
DEJOUX Léonie48è
U16 HOMMES
FLORENT Charly69è
U18 HOMMES
CHEMELLE Arthur13è
U20 FEMMES
COURT DELORME Anais37è
SENIOR FEMMES
BEAUFORT Emma18è
SENIOR HOMMES
LE ROLLAND Thomas26è

Président du Jury : Stéphane Cachat 

N’attendez pas pour prendre vos places pour les finales du Championnat de France Senior à Anse les 8 et 9 février, l’événement approche à grands pas et les places sont limitées ! 

L'EQUIPE COMPETITION AL ANSE ESCALADE

Open national bloc U10 U12 U14 et championnat de France vétérans – Chambéry

11 jan­vier 2025 

Le club de Chambéry Escalade orga­ni­sait les pre­miers cham­pion­nats de France d’escalade de bloc pour les vété­rans à Chambéry, ain­si qu’un open natio­nal pour les caté­go­ries U10 à U14. 

Les qua­li­fi­ca­tions se dérou­laient sur huit blocs dif­fé­rents et étaient sui­vies par les finales pour les vété­rans. En revanche, pour les jeunes U10 et U14, ce sera 12 blocs en qua­li­fi­ca­tions, mais sans finales. 

U10 FEMMES
HODIN Soline10è
U12 FEMMES
LANCON Coline16è
U14 FEMMES
GAUTREAU Violette37è
KARGUL Albane41è
CAYSSOL Lise55è
U14 HOMMES
KOUBBI Augustin55è
VETERANS FEMMES
CHALUMEAU Sylvaine13è
VETERANS HOMMES
GAUTREAU Guillaume28è
BESLON Guillaume35è

Comme tou­jours, vous pou­vez cli­quer sur le com­pé­ti­teur pour l’ac­cès à son clas­se­ment géné­ral sur myffme. 

Open national de difficulté – Les P’tits Yétis – Arnas

21 décembre 2024

Dernière compétition de l’année pour les catégories U10/U12/U14 et pour certains une première en national ! 

Le club Vertige a accueilli à nou­veau cette année la com­pé­ti­tion des Yétis. 

Au pro­gramme, 4 voies de qua­li­fi­ca­tion pour les U10/U12 (en mou­li­nette) et 3 voies de qua­li­fi­ca­tion pour les U14 (en tête). Une finale à vue pour toutes les catégories. 

Pour ani­mer la jour­née et sou­te­nir nos com­pé­ti­teurs, le club Vertige avait invi­té les grim­peurs à se parer de leur plus beau bon­net de Noël et déco­ré les voies avec des acces­soires de saison ! 

Bravo à tous pour votre déter­mi­na­tion et votre bonne humeur, MERCI à Nadège, Guillaume, Thomas pour le coa­ching et la pré­pa­ra­tion, mer­ci aux juges du club qui avaient répon­du pré­sents avec le sourire. 

U10 Filles
Soline Hodin8ème (et finaliste)
Mila Fernandes21ème
U12 Filles
Jeanne Hazet16ème
Alice Amboise25ème
Érine Dejoux36ème
Coline Lançon41ème
U12 Garçons
Léo Fernandes41ème
Lucas Pichot55ème
U14 Filles
Violette Gautreau48ème
Albane Kargul48ème
Lise Cayssol72ème
U14 Garçons
Augustin Koubbi55ème

Championnat Régional de Bloc AuRa – Bron

15 décembre 2024 

Après Chambéry puis Saint Michel de Maurienne, Bron accueillait le troisième Championnat Régional de Bloc de la saison 2025 au sein de Vertical Art.

  • Samedi 14 décembre 2024 : Compétitions des caté­go­ries U18 et U20.
  • Dimanche 15 décembre 2024 : Compétitions des caté­go­ries U16, senior, et vétéran.

Organisé par la Ligue FFME AuRA en col­la­bo­ra­tion avec Saint-Priest Escalade, les 2 jour­nées furent aus­si exi­geantes que spectaculaires ! 

Le for­mat de la com­pé­ti­tion alter­nait entre des qua­li­fi­ca­tions en contest à essais limi­tés et des finales exi­geantes. Les vété­rans, quant à eux, béné­fi­ciaient d’un for­mat spé­ci­fique com­pre­nant jusqu’à 15 blocs à réaliser.

Un grand bra­vo à tous nos com­pé­ti­teurs qui ont don­né le meilleur d’eux-mêmes, à nos coachs, juges et tous les bénévoles. 

Découvrez ci-dessous le classement des grimpeurs.ses du club. 

En cli­quant sur le nom des grimpeurs.ses, vous accé­dez à leur clas­se­ment géné­ral sur Myffme 😉

U16F
DEJOUX Léonie23ème
KOUBBI Océane36ème
U16H
FLORENT Charly29ème
ROBERT Yoan44ème
U18F
NEBUT Clémentine44ème
BENEDEYT Soizic52ème
DEJOUX Manon53ème
U18H
CHEMELLE Arthur8ème
U20F
COURT DELORME Anais22ème
U20H
DUGAST Gabriel36ème
DUSSINE Tristan39ème
Senior Femmes
BEAUFORT Emma15ème
Senior Hommes
LE ROLLAND Thomas20ème
CACHAT Léo62ème
Vétéran Femmes
CHALUMEAU Sylvaine5ème
Vétéran Hommes
BESLON Guillaume5ème
GAUTREAU Guillaume10ème

Places limitées pour assister aux championnats de bloc Senior à Anse : réservez-les dès maintenant :